Dans le cadre de son Challenge Écrivains japonais, Adalana nous invite en ce mois de mars à lire Yoko
Ogawa. La Marche de Mina était
présent depuis un an ou deux dans ma PAL, et j’espérais vraiment que ce roman d’apprentissage
féminin me plairait. Malheureusement, après avoir été déstabilisée par Haruki
Murakami, Yoko Ogawa m’a laissé indifférente pendant la plus grande partie de
son récit. Le thématique de l’initiation m’intéressait beaucoup, mais j’ai eu
du mal à la retrouver lors de ma lecture : la jeune Tomoko change en effet
de milieu de vie, en habitant temporairement chez sa riche tante, et s’ouvre davantage
au monde, mais cela ne semble pas la transformer de façon visible. À l’image de
l’écriture de l’auteure, qui fonctionne par petites touches subtiles et
discrètes au détour de quelques phrases simples, la vie de Tomoko dans la
famille de Mina se déroule de façon (trop) paisible et lente, à tel point que les
petits problèmes familiaux ou les étrangetés passent presque inaperçus. L’œil attentif
de la narratrice les perçoit pourtant, mais ne semble pas en retirer
grand-chose. Seule l’idéalisation des souvenirs persiste et tente de masquer
les imperfections qui affleurent sous les apparences.
[Yoko Ogawa, La marche
de Mina, traduit par Rose-Marie Makino, avec la participation de Yukari Kometani et Yutaka Makino, Arles, Actes Sud, coll. Babel, 2011.]
Ah j'ai bien aimé, tout de même. Cette fois, pas de baseball, mais du hand ou du basket je crois?
RépondreSupprimerDu volley-ball, cette fois. ;)
SupprimerCe n'est clairement pas son meilleur. Je n'avais pas résisté à l'acheter à sa sortie (grand format) parce que j'adore la couverture, mais l'histoire ne m'avait pas vraiment séduite, notamment pour le côté très lent de l'histoire et le manque d'évènements significatifs.
RépondreSupprimerNe t'arrête pas à cette expérience : Ogawa sait faire beaucoup mieux ! A froid, je te recommanderais "L'annulaire" (mon premier contact avec l'auteur) et "Hôtel Iris" (que je n'avais pas spécialement aimé mais qui pourrait bien te plaire) ou encore "La petite pièce hexagonale" (un billet de ce dernier figure sur mon blog).
Je me souviens que tu m'avais dit que c'était l'un de ceux que tu avais le moins aimé de l'auteure (mais c'était le seul dans ma PAL :/)
SupprimerJe note les conseils, merci ! Je te dirai si ma prochaine expérience s'avère meilleure.
Mince.. je suis désolée pour toi... J'espère que celui que j'ai choisi me plaira plus que ça :/
RépondreSupprimerBonne soirée Minou, bises :D
Ca arrive, ce n'est rien. J'ai fait un mauvais choix, j'espère que le prochain, grâce aux conseils de Flo, sera meilleur. J'espère que le livre que tu liras te plaira et attends de te lire (tu me tenteras peut-être).
SupprimerBonne soirée, bises.
Je suis justement en cours de lecture, et...
RépondreSupprimerj'adore...
Je suis presqu'un inconditionnel de Yoko Ogawa, ayant lu presque tout (bon, j'ai un peu de retard sur les derniers), et celui-là je sens qu'il fait partie des très bons.
Je ne saurais dire pourquoi, il n'y a pas grand chose dedans, à part une éloge de la lenteur et du quotidien presque banal (exception fait d'un hippopotame nain), mais justement j'y suis bien... Je pourrais le lire pendant des heures sans m'en lasser et même le relire...
Enfin, ce n'est qu'une impression à mi-chemin...
Tant mieux, j'espère que cette impression se poursuivra jusqu'à la fin. ;)
SupprimerQuels autres titres de l'auteure classerais-tu parmi les très bons?
Une parfaite chambre de malade, Amours en marge, L'annulaire, La Piscine...
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