Le classique du mois - Roméo et Juliette, William Shakespeare


Comme beaucoup d’autres de ma génération, j’ai grandi avec les romans Harry Potter, mais également avec une comédie musicale : Roméo et Juliette de Gérard Presgurvic. Je n’ai pas eu la chance de la voir à l’époque, mais j’ai vu la cassette vidéo (et oui, c’est une lointaine époque…) des dizaines de fois et je n’ai jamais vraiment cessé d’écouter les chansons. Quelques années après la création de ce spectacle, j’ai également découvert les adaptations qui en ont été faites en français du Québec, néerlandais, hongrois, russe, anglais, allemand et espagnol (si vous êtes curieux à ce sujet, l’article de Wikipédia, dont je me sers en partie pour rédiger cet article, est très complet et détaille assez bien les principales différences entre les versions). Enfin, en 2010, s’est réalisé un rêve que je n’avais jamais cru réalisable : j’ai pu assister à Paris à ce spectacle musical, ou du moins à la nouvelle version réalisée par Gérard Presgurvic avec une nouvelle équipe (seuls quelques chanteurs sont restés dans le même rôle ou en ont changé), de nouvelles chansons et quelques modifications. Celles-ci ont été apportées en s’inspirant davantage du texte de Shakespeare et de l’adaptation hongroise, entre autres.

Cette passion pour la comédie musicale de Presgurvic a donc fortement influencé ma lecture de l’œuvre originale, la pièce de théâtre de Shakespeare. Ma première « rencontre » avec cette œuvre a surtout été une confrontation avec un univers que je croyais connaître, et il m’a fallu encore d’autres lectures pour apprécier à sa juste valeur ce texte. Aujourd’hui, je l’aime beaucoup et le relis avec plaisir. Il était donc évident pour moi qu’il serait le « classique » de mon Challenge amoureux.

Cette relecture, j’ai choisi de ne pas la faire seule et d’inviter d’autres blogueuses désireuses de (re)découvrir ce chef-d’œuvre pour une LC, ainsi que pour le visionnage/l’écoute d’une ou plusieurs adaptations qui en ont été faites. Celles qui ont choisi de me rejoindre sont Tête de Litote et Mirage.

Le classique d’août 2012
Roméo et Juliette  
de Shakespeare

Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d’anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

Des entrailles fatales de ces deux ennemis
Deux amoureux prennent vie sous une mauvaise étoile.
Leur chute infortunée et lamentable
Ensevelit dans leur tombe la haine des parents.

Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que seule peut apaiser la mort de leurs enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s’efforcera de corriger notre insuffisance.
[p. 13]

Contrairement à ce que semblent montrer la plupart des adaptations qui en ont été faites, l’histoire de Roméo et Juliette sous la plume de Shakespeare est très drôle : de très nombreuses scènes sont truffées de jeux de mots, assez bien rendus par la traduction de F.-V. Hugo. L’humour est certes difficile à traduire, comme cela est indiqué en note de bas de page par l’éditeur, Yves Florenne, mais plusieurs répliques parviennent tout de même à donner une idée de la verve des passants de Vérone et de Roméo et ses amis. Les débuts de rixe sont par exemple prolixes de ces piques verbales échangées avant de croiser les fers. De plus, ce récit possède une autre caractéristique de la comédie : il finit bien. Les lecteurs contemporains l’oublient et s’arrêtent à la mort des amants, mais celle-ci provoque enfin la réconciliation des deux familles ennemies.

Les membres de celles-ci et tous les personnages dans leur ensemble, à l’exception du Prince peut-être, m’apparaissent souvent comme des enfants. Plusieurs éléments me donnent cette sensation (que le film de Zeffirelli a encore accentuée), à commencer par cette haine ancestrale qui déchire la ville : on n’en connaît jamais le motif originel, qui semble de peu d’importance. Seul compte le sentiment et le « jeu » guerrier qu’il engendre. Le personnage de Tybalt me semble représentatif de cet état d’esprit : fier de sa famille, orgueilleux, sachant manier la lame avec autant d’aisance que les mots, il n’hésite jamais à se lancer dans les rixes ou à les provoquer afin de défendre l’honneur familial, qu’il juge blessé par la seule présence d’un Montaigu à l’antique fête des Capulet. Le motif apparaît assez faible et presque comme un prétexte, comme le fait remarquer le père de Juliette. Le duel – autant verbal qu’à l’épée, encore une fois – avec Mercutio contient encore cette idée de « jeu » d’après moi : c’est le plaisir de se battre et d’échanger de bons mots autant que la vengeance d’un orgueil blessé (réaction bien enfantine, bien qu’on l’observe toujours chez de nombreux adultes d’ailleurs…)

L’amour de Roméo et Juliette, dès le premier regard et baiser (dans cette magnifique scène que nul n’a su mieux écrire que Shakespeare selon moi : il y a plusieurs passages que je préfère dans d’autres versions, mais pour celui-ci, l’original garde ma préférence), participe aussi de cette histoire d’enfants : bien plus qu’amoureux, ils ont envie de l’être et pensent l’être (Presgurvic a d’ailleurs pris le parti de cette interprétation avec la chanson Un jour). Ils se désirent au premier regard, mais ne peuvent s’aimer, et leur mort si rapide les empêche d’évoluer vers ce sentiment. Cette naïveté et cette candeur du « coup de foudre » les place dans l’enfance, où les amitiés se font et se défont en une récréation.

Malheureusement pour ces enfants, le jeu finit par prendre fin de façon dramatique (avant la fin heureuse, survient tout de même un malheur important), sans qu’aucune fatalité divine ne puisse être accusée, malgré les paroles du Prince : c’est suite à un concours de circonstances malheureuses et de hasards que les amants meurent. Cela rend ce récit d’autant plus humain et proche de nous, laissant place à tant de et si… rêveurs.

Car jamais aventure ne fut plus douloureuse que celle de Juliette et de son Roméo.
[p. 113, fin de la dernière réplique du Prince]


[William Shakespeare, Roméo et Juliette suivi de Le Songe d’une nuit d’été, éd. d’Yves Florenne, trad. de l’anglais par F.-V. Hugo, Paris, Le Livre de poche, 1983.]

 
Roméo et Juliette. De la haine à l’amour, Gérard Presgurvic

[…] Chacun ses mots et ses regards,
Toutes les histoires ont leur histoire
[…] Voici celle de Roméo et Juliette.
[Ouverture]

Roméo et Juliette. De la haine à l’amour est une comédie musicale créée en 2001 par Gérard Presgurvic (musique et paroles). Les rôles de Roméo et Juliette sont respectivement attribués à Damien Sargue et Cécilia Cara.

Contrairement à d’autres adaptations, le texte shakespearien n’est pas utilisé dans le spectacle : seule l’intrigue même est reprise, avec quelques modifications. Parmi celles-ci, on trouve la suppression de l’épisode du duel avec Pâris, la création des personnages comme la Mort et le poète. La première intervient dans plusieurs scènes en rôdant autour des personnages ou en les « emportant » lors des duels, tandis que le second suscite les confidences de Juliette à la nuit lorsqu’elle l’entend déclamer quelques vers non loin de sa fenêtre. Plusieurs personnages voient leur caractère davantage développé que dans la pièce originale, voire transformés. Pour n’en citer qu’un, celui de Tybalt (interprété par Tom Ross) est rendu plus sensible et donne une cause à son caractère si fier : dans la chanson C’est pas ma faute, il est révélé que c’est son éducation nourrie par la haine et le mépris qui l’a rendu tel qu’il est. De plus, sa provocation envers Roméo n’est plus due uniquement au souci de l’honneur familial, mais surtout à son amour pour sa jolie cousine (ce qui me fait dire que le véritable amour impossible de cette histoire, c’est celui de Tybalt pour Juliette, puisque non partagé et ignoré : Je n’ai jamais osé et je n’oserai jamais lui dire qu’elle est aimée par Tybalt en secret). C’est exprimé tout à fait clairement dans C’est le jour, chanson où se révèle également la prétention du personnage (Je suis un amant excellent, pour ne citer que ce passage…)

Bien qu’il est tout à fait évident que je ne suis pas du tout objective quant à cette comédie musicale, je la trouve plutôt fidèle (en tenant compte des contraintes du changement de support du récit) et bien réalisée : chaque épisode est développé dans une chanson, ainsi que les sentiments des personnages. Face à ces airs, d’autres sont le support d’une action même, dans un bon équilibre, ce qui n’est plus le cas dans les dernières comédies musicales récentes que j’ai vues. Actuellement, toute l’action semble concentrée dans les intermèdes entre les passages musicaux où le personnage exprime sa joie ou son malheur : où ont donc disparu les chansons comme La Demande en mariage, Le duel, La mort de Mercutio, La Mort de Roméo ou La Mort de Juliette ? Il y a bien des intermèdes parlés chez Presgurvic, mais ils s’insèrent harmonieusement et ne me donnent pas la sensation d’être le « fourre-tout » pour faire avancer l’histoire, puisqu’on n’a pas su le faire en chanson.


Róméó és Júlia, adaptation hongroise

Róméó és Júlia est l’adaptation hongroise du spectacle de Presgurvic : elle a été créée en 2004, après les versions franco-québécoise, belge flamande et anglaise. C’est Galambos Attila qui a traduit et adapté les textes dans la langue hongroise, tandis que les rôles principaux sont joués par Dolhai Attila et Szinetár Dóra (dans la version que j’ai vue).

Si j’ai choisi de présenter cette adaptation étrangère parmi toutes celles qui ont été faites, c’est parce que c’est celle qui me semble la meilleure, grâce au sens du spectacle et du dramatique des Hongrois (j’ai pu l’observer dans d’autres comédies musicales). Ce sont eux qui ont pris les plus grandes distances avec l’œuvre originale de Presgurvic et ont le plus amplifié les traits de caractère des personnages. Tybalt (interprété par le génialissime Szabó P. Szilveszter) n’est plus seulement un fier jeune homme plus malheureux qu’il n’y paraît, mais est également épileptique et en proie à une crise après le bal. Il manifeste assez ostensiblement son affection pour sa cousine en tâchant de tenir Pâris éloigné d’elle tout au long de cette fête (et laisse ainsi la voie libre à son ennemi, sans le savoir) et en conservant une poupée à son effigie, ainsi qu’un portrait en pendentif. Il est la proie facile des moqueries de Mercutio et ses amis, Benvolio et Roméo, notamment au début du duel dont l’issue fatale semble inévitable et presque juste.

Les autres personnages sont également extrêmes dans leurs réactions et n’hésitent pas à crier : si cela peut paraître justement « trop » à certains, mais cela ajoute d’après moi au réalisme de certaines scènes et rétablit le tragi-comique présent chez Shakespeare. La scène où le comte Capulet accorde la main de sa fille à Pâris (DemainHolnap) en est emblématique d’après moi : si le petit jeu de séduction entre lady Capulet et son valet était drôle jusque-là, il vire au dramatique pendant ce quasi-viol, à quelques pas de son époux ivre. Le rire reste bloqué au fond de la gorge par les larmes face à une scène si pathétique. Dans un style beaucoup plus léger, la scène du balcon (Erkély duett) est également traitée avec plus d’humour et est ma préférée parmi toutes les versions (sans doute parce que le Roméo hongrois est le seul que je supporte et qui sache m’attendrir) : Juliette n’est pas forcément ravie d’avoir été entendue lorsqu’elle parlait à voix haute du bel inconnu rencontré lors du bal, mais ce dernier parvient à la faire rire et à lui déclarer l’aimer lui aussi de façon très bien amenée.

Ces modifications ne sont pas les seules apportées par les Hongrois : ils sont les premiers à avoir rétabli la mort de Pâris (sur l’air du Duel) avant celle des amants, elle aussi transformée. Cette mort est d’ailleurs la plus horrible, toutes versions confondues, selon moi (celle du film de Luhrmann la suit de très près) : Roméo ne boit pas une fiole de poison, mais se pend tout en gardant l’aimée qu’il croit morte attachée à son harnais. Je vous laisse imaginer l’horreur de la situation quand la belle se réveille… A son tour, elle ne poignarde pas, mais se coupe les veines et se laisse mourir durant son chant.

Cette version mérite vraiment d’être mieux connue selon moi, même si on ne comprend pas le hongrois.


Roméo et Juliette. Les enfants de Vérone, Gérard Presgurvic

Roméo et Juliette. Les enfants de Vérone est le spectacle de Gérard Presgurvic revu par lui-même et représenté à Paris en 2010. Si Damien Sargue a conservé le rôle de Roméo, c’est en revanche Joy Esther qui remplace Cécilia Cara dans celui de Juliette.

Comme je le disais ci-dessus, plusieurs améliorations ont été apportées au spectacle original, en s’inspirant notamment de la version hongroise : les chanteurs sont plus expressifs et osent davantage, mais également en revenant à la source même, le texte de Shakespeare. Dans cette optique, la folie du personnage de Mercutio (Johen Eyzen), ainsi que son homosexualité, est accentuée par exemple. La chanson La reine Mab (Je rêve) a été ajoutée en reprenant la longue réplique de ce personnage sur les rêves. La façon dont Tybalt (toujours interprété par Tom Ross, pour mon plus grand bonheur) se fait rabrouer par son oncle lors du bal est très proche du dialogue écrit par Shakespeare. Cela participe à la sensibilisation de son personnage et accentue son isolement dans sa propre famille. On retrouve cette solitude dans la nouvelle chanson Tybalt : Tybalt, je suis Tybalt, on me déteste, on me craint, mais moi, je ne sens plus rien...

Néanmoins, un petit jeu, assez ambigu, est développé entre  ce personnage et celui de Mercutio, qui confirme ma sensation d’être face à des enfants dans cette histoire : ils ne cessent de se chercher, de se tourner autour (la chanson Les poupées le montre particulièrement bien), jusqu’à ce qu’ils franchissent la limite du non-retour dans leur dialogue avant Le duel : les répliques de trop, les piques trop acérées et lancées sur le point faible (la fierté de Mercutio et l’amour de Tybalt pour Juliette) ont raison du jeu et provoquent l’issue fatale que l’on connaît. Ce n’est plus alors la fierté que l’on observe chez Tybalt lorsqu’il se rend compte de la portée de son geste, mais le remord, le dégoût : il reprend l’attitude de lady Macbeth qui ne peut effacer le sang de ses mains. Cela rend la scène encore plus terrible.

Un autre personnage s’est également transformé lors du changement d’interprète : Frédéric Charter, devenu Frère Laurent, a laissé le rôle du Prince à Stéphane Metro. Celui-ci s’est approprié le personnage et, par un habile changement d’une petite phrase dans Le pouvoir, a donné le ton à son interprétation : Etre prince, être roi. Avoir tous les pouvoirs, mais aucun droit et tous les droits. Le nouveau Prince est donc tyrannique, un peu cruel, profondément attaché à sa terre et terriblement charismatique. Je sais que beaucoup n’ont pas apprécié son interprétation de Vérone, pas assez chantée, mais j’ai été pour ma part tout à fait séduite (il est vrai qu’apprendre juste avant le début du spectacle qu’il est la voix française du Fantôme de l’opéra d’Andrew Lloyd Webber ne m’a pas aidé à être objective)

Il y aurait encore énormément à dire sur chaque personnage et son évolution, sur les nouvelles chorégraphies (si je ne devais en conseiller qu’une, ce serait celle de Tu dois te marier, transformée en chanson assez triste et émouvante : le duo mère-fille est complété par deux danseuses représentant l’intériorité des personnages, de façon très réussie), sur les nouvelles chansons et le changement de ton d’autres (La Demande en mariage a été admirablement transformée, avec une très belle intervention de Tybalt et un comte Pâris tourné en ridicule, qui ne s’exprime même pas lui-même, faisant juste office de potiche. Cette nouvelle scène très drôle en vaut la peine !), etc., mais cet article est déjà suffisamment long ainsi et, si je ne m’arrête pas ici, je pourrais encore en parler pendant des heures/beaucoup trop de lignes.

[…] Qu’on nous juge, qu’on nous blâme
Eux le paradis, nous les flammes
C’est ici que s’arrête Roméo et Juliette […]
[Coupables]

***
Dans la même rubrique (en 2012) :

10 commentaires:

  1. Waouw, quel article ! Romantisme assuré ;-)

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    1. Oui, je suis assez bavarde sur cette oeuvre et ses adaptations... Un résidu de mon âme de grande romantique ^^

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  2. Ouais, j'ai tout lu !! lol
    Très bel article et très complet, chère grande fan de Tybalt ;)
    Je n'avais pas ressenti le coté enfantin des personnages lors de la lectures mais du coup ça me donne envie de le relire. Je vais peut être même essayer en anglais parce que c'est quand même plus mélodieux quand ça rime (j'avais été déçue par le manque de musicalité de la version traduite en français).
    Pour ce qui est de la comédie musicale, je préfère la version de 2010... et pourtant j'ai été bercée par celle de 2001. Je trouve que les décors et les costumes sont superbe et la muse en scène (chansons, intermèdes, jeu d’acteur, etc.) est meilleure. Je regrette seulement Cécilia Cara en Juliette et l'ancienne nourrice. Les autres sont bien mieux choisi par rapport aux personnages, surtout celui qui joue Mercutio : je le trouve génial !

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    1. Merci d'avoir tout lu ! J'y ai passé beaucoup de temps, à vous d'en passer un peu à me lire maintenant. :p Et merci pour le compliment (ah oui, je reste fidèle à mon cher Tybalt et suis toujours aussi bavarde à son sujet :D)

      La lecture en anglais est la prochaine étape qu'il me reste à franchir ! Je n'ai pas de version bilingue, donc j'ai préféré en rester encore une fois en français cette fois.

      Je suis ravie d'apprendre que tu préfères aussi celle de 2010 ! Je n'ai pas redit tout ce que j'avais dit sur Plumes à l'époque, mais j'aime beaucoup les nouveaux costumes (ah celui de Tybalt... Et du Prince !) et trouve la plupart des changements judicieux, que ce soit dans la mise en scène ou la distribution des rôles (c'est un fait que Mercutio est génial ! J'aime beaucoup la nouvelle figure du Prince, plus cruel (avec son rire diabolique irrésistible :D), ainsi que Frère Laurent moins austère. Mes seules déceptions sont Benvolio, presque fade à côté de Mercutio, et la nouvelle lady Montaigu : j'aimais beaucoup la précédente, et la nouvelle semble plus effacée. Lady Capulet a pris une ampleur tragique très réussie par contre ! Pour la nourrice, je la trouve très douce personnellement, et pour Juliette, c'est dommage que les chansons ne soient pas adaptées à sa voix, plus grave que celle de Cécilia) Bref, je m'arrête là, mais tu sais que j'en discute avec toi quand tu veux ^^

      Merci pour ton commentaire :)

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  3. Waouuu, quel article ! Je suis carrément admirative et j'ai prit beaucoup de plaisir à te lire. :)
    Je t'avouerais que le côté comique de la pièce n'est pas ce qui m'a le plus sautée aux yeux (il faudrait que je relise le livre une seconde fois :D). Par contre, il c'est très bien vu dans l'adaptation de Luhrmann. Film que j'ai d'ailleurs beaucoup aimé !
    Je vois que tu portes Tybalt dans ton coeur ! ;) N'ayant lu que le livre et vu une seule interprétation, je n'ai pas une super image de lui. Il faudrait que je vois les comédies musicales je pense. :)
    La comédie musicale avec Damien Sargue et Cécilia Cara est la seule que j'ai du voir, et cela fait énormément de temps. Je devais même être petite. Des que je peux, j'essayerais de me regarder l'ancienne version et la nouvelle.
    En gros, mon article doit faire un quart du tient et je me dis que j'ai encore un million de choses à connaitre sur Roméo et Juliette. Mais merci grandement à toi de m'avoir plongée dans l'univers fabuleux de Shakespeare. ♥

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    1. Merci beaucoup ! :) Je suis très contente que tu aies apprécié cette plongée dans l'univers de Shakespeare et j'espère que tu la continueras avec autant de bonheur par la suite.
      Il m'a fallu de nombreuses lectures avant d'être frappée par le côté comique de la pièce. ;) J'ai vu l'adaptation de Luhrmann il y a quelques années, donc je ne m'en souviens plus très bien : ton article ranimera mes souvenirs. Je me rappelle par contre que je n'y avais pas apprécié Tybalt non plus, plus fidèle à la version originale et donc ce côté sensible mis en avant.
      A bientôt et merci de m'avoir suivie dans cette LC !

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  4. Comment te dire...j'avais été voir la comédie musicale à Paris en 2001 ;-)
    J'aime beaucoup cette pièce, qu'il faudrait que je relise aussi.
    Et je voue un culte à l'adaptation de Baz Luhrmann (il faut que tu la revoies), même si j'aime aussi beaucoup celle de Zeffirelli.

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    1. Je t'enviiiiiiiiiiiiiiiiiie ! Mais je garde un souvenir exceptionnel de celle en 2010, je pourrai "mourir en paix" tout de même ^^
      Je reverrai certainement Romeo+Juliet ;) J'ai juste du mal avec le décalage entre le texte et le contexte contemporain... J'aime beaucoup celle de Zeffirelli aussi !

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  5. whaouh ! ça c'est un article ! tu n'aimerais pas beaucoup beaucoup cette pièce sous toutes ses formes toi ???!!!
    J'ai appris plein de choses, notamment sur le côté comique de la pièce. Et comme j'ai envie de me replonger dans Shakespeare (grâce à un manga, c'est le comble!) je vais me lancer !

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    1. Moi, beaucoup aimer cette histoire ? Et Tybalt surtout ? Quelle idée ^^ Merci ! Et encore, je n'ai pas parlé des autres adaptations que j'ai vues : toutes les autres versions étrangères de la comédie musicale de Presgurvic (qui en valent la peine aussi, même si la hongroise est pour moi la meilleure), les films, les opéras (je n'en ai vu qu'un encore, mais j'adorerais en voir d'autres !), la comédie musicale de Cocciante (une merveille !) Je suis ravie d'avoir pu t'apprendre plein de choses sur cette pièce et ses adaptations ! Excellente idée de te replonger dans Shakespeare (ça fait bien 5 ans que j'ai pris cette résolution, il faudrait que je l'applique...), je suivrai tes billets !

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